La pomme de Mirepoix bénéficie d’un micro-climat au pied des Pyrénées ce qui lui confère des qualités exceptionnelles!
extrait de la dépêche du midi:
Allez savoir pourquoi dans la bible, le serpent a voulu tendre une pomme à ces deux pêcheurs d'Adam et Ève. Pourquoi avoir symbolisé le péché par ce fruit si sympathique? Peut-être parce qu'il est bon, tout simplement... En tout cas, en basse-Ariège, la pomme a retrouvé droit de cité, et c'est Mirepoix qui s'est érigée en capitale du pommier. Et ce n'est pas un péché que de lui rendre hommage. Plutôt même une obligation. En remontant le temps on s'aperçoit qu'au siècle dernier le bassin mirapicien possédait déjà une petite arboriculture très variée, de pruniers, d'abricotiers, de pommiers, de poiriers. Pour des raisons diverses recul de la petite agriculture familiale et vivrière certainement les vergers ont peu à peu été abandonnés au profit de l'élevage et des cultures céréalières, plus rémunératrices.
Et puis, l'histoire, la grande, a apporté sa pierre à l'édifice de façon inattendue. La guerre d'Algérie... La famille Sicard arrive à Mirepoix, tout droit de là-bas, et s'installe au domaine de Bedou. Là elle relance la culture de la pomme, comme l'ont fait beaucoup de Pieds-noirs dans le midi de la France. En effet, le pays de Mirepoix, qui bénéficie d'une excellente pluviométrie, s'y prête à merveille. Le taux d'humidité est aussi favorisé par la proximité de l'Hers. La pomme peut s'épanouir facilement, le succès est donc au rendez-vous de ce nouveau pari agricole.
la mutation du pays mirapicien
D'autres pieds-noirs se fixent à Mirepoix après l'indépendance algérienne. La famille de José Lopez au domaine de Gaillardé, son frère Jean-François à Malegoude, et la famille L'Hote sur la propriété de Beaulaygues. Ces quatre familles de rapatriés s'investissent dans les vergers. Travailleurs de la terre, ils apportent dans leurs valises leur expérience et leurs compétences. C'est ainsi que la physionomie de la région va changer.
Quatre vergers de pommiers, fiers et majestueux s'étalent sur 80 hectares et les producteurs ont fait le choix de privilégier la qualité à la quantité. Cette pomme mirapicienne génératrice d'emploi est aujourd'hui expédiée aux quatre coins du monde, où finalement elle véhicule un peu l'image de l'Ariège et de Mirepoix.
Il est donc normal que la ville lui fasse révérence et lui accorde chaque année une fête.
Des structures géantes recouvertes de pommes décorent pour l'occasion le centre ville. Cette année la manifestion fete ses 10 ans!
oh! un ours...pour une fois qu'on l'accepte sans problème en ariège...
une belle voiture de formule 1 (mais le photographe est vraiment nul!) et un moulin...
Nous avons donc passé le week end à vendre des pommes en famille dans une ambiance festive et conviviale!
et nous avons joué à cache-cache. (Il faut aussi que les parents participent!)
